L’entorse de cheville (appelée parfois « foulure ») est une blessures fréquentes. Il s’agit en fait de la déchirure d’un ou plusieurs ligaments de la cheville. Le premier réflexe à adopter afin de stopper l’œdème est de glacer la cheville !

On parle d’entorses graves en cas de rupture totale du ligament ou en cas d’arrachement osseux. Elles peuvent alors nécessiter une intervention chirurgicale (en cas de doute, consultez votre médecin).

Au contraire, on parle d’entorse bénigne en cas de déchirure partielle (qui sont les plus fréquentes). Une fois la cheville glacée et l’œdème résorbé, un travail de rééquilibrage est vivement conseillé. Mais faut-il voir un kiné ou un ostéopathe ?

Le kinésithérapeute : éviter les récidives d'entorse

Le but principal de son intervention est de faire un travail dit « proprioceptif ». Cela signifie tout simplement de travailler sur l’équilibre et la stabilité de la cheville.

En effet, la stabilité de la cheville est diminuée par l’étirement des ligaments. Il faut donc renforcer le système musculaire de façon spécifique afin d’éviter les récidives.

L'ostéopathe : rétablit la mécanique et évite les douleurs après l'entorse

Lors du traumatisme, le mouvement violent de la cheville va entraîner la déchirure des ligaments. Cependant, il peut aussi venir bloquer des petits os du pied ou de la cheville. De plus, la perturbation de la marche qui survient à cause de la douleur et des tensions musculaires entraîne souvent une modification des axes de mouvement des articulations du pied, du genou, du bassin et même du dos.

Toutes ces modifications entraînent des gênes au mouvement voire des douleurs dans les semaines et les mois qui suivent la blessure.

L’ostéopathe vient libérer ces blocages articulaires et rétablir les axes de mouvement afin de faire disparaître ces inconforts post-traumatiques.

Conclusion

Le travail de kinésithérapie aura pour but d’éviter de faire des entorses à répétitions par la suite.

Le travail ostéopathique permettra de prendre en charge les douleurs et les gènes persistantes au niveau du pied, des jambes et du dos.

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