Les entorses de cheville (appelées parfois « foulure ») sont des blessures fréquentes. Il s’agit en fait de la déchirure d’un ou plusieurs ligaments de la cheville.
On parle d’entorse grave en cas de rupture totale ou d’arrachement osseux, car elles peuvent nécessiter une intervention chirurgicale (en cas de doute, consultez un médecin).
En cas de déchirure partielle (la majorité des cas), on parle d’entorse bénigne. Le premier réflexe à adopter afin de stopper l’œdème est de glacer la cheville. Une fois celui-ci résorbé, un travail de rééquilibrage est vivement conseillé. Mais faut-il voir un kiné ou un ostéo ?

Le kinésithérapeute
Le but principal de son intervention est de faire un travail dit « proprioceptif » c’est à dire de travailler l’équilibre de la cheville.
L’équilibre étant fragilisé par l’étirement des ligaments, ce travail consiste à renforcer cet équilibre grâce au système musculaire. La finalité étant d’éviter les récidives.
L’ostéopathe
Lors du traumatisme, le mouvement violent de la cheville va non seulement entrainer la déchirure des ligaments mais il peut aussi venir bloquer des petits os du pied ou de la cheville. De plus, la perturbation de la marche qui survient à cause de la douleur et les tensions musculaires associées entraînent souvent une modification des axes de mouvement des articulations du pied, du genou, du bassin et même du dos.
Toutes ces modifications entraînent des gènes au mouvement voire des douleurs dans les semaines et les mois qui suivent la blessure.
L’ostéopathe vient libérer ces blocages articulaires et rétablir les axes de mouvement afin de faire disparaître ces inconforts post-traumatiques.
Conclusion
Le travail de kinésithérapie sera intéressant à faire afin d’éviter de faire des entorses à répétitions par la suite.
Le travail ostéopathique permettra de prendre en charge les douleurs et les gènes persistantes au niveau du pied, des jambes et du dos.